Quels sont les revenus générés pour l’État par les carburants, l’achat de voitures, les assurances auto et les cartes grises ?

Les revenus de l’État français issus du secteur automobile représentent une somme considérable et en constante évolution. En 2023, les recettes liées aux carburants, à la vente de véhicules, aux assurances auto et aux cartes grises ont atteint 82 milliards d’euros. Ce montant traduit l’importance cruciale de cette branche pour les finances publiques, tout en alimentant les débats autour de la fiscalité liée à l’automobile.

Carburants : La vache à lait de l’État

Les taxes sur les carburants constituent la première source de revenus dans le secteur automobile. En 2023, elles ont permis de collecter 38 milliards d’euros issus des taxes sur des produits comme l’essence, le gazole, le GPL et l’E85. En élargissant la perspective à l’ensemble des produits pétroliers routiers, ce chiffre grimpe à 46 milliards d’euros, représentant près de la moitié des recettes du budget « transport automobile » français.

Tableau des recettes sur les carburants

Autres sources de revenus en lien avec l’automobile

• TVA sur les réparations et l’entretien : 11,7 milliards d’euros
• TVA sur l’achat de voitures : 11 milliards d’euros
• Taxes sur les assurances automobiles : 6 milliards d’euros
• Cartes grises : 2 milliards d’euros

Achat de voitures : Contribution significative à l’État

La vente de voitures génère également des revenus importants. Avec une TVA s’élevant à 11 milliards d’euros pour 2023, les gains de l’État augmentent à mesure que le marché automobile français évolue. Les marques telles que Renault, Peugeot et Citroën contribuent largement à ces chiffres.

Impact de l’automobile sur les finances publiques

Les ventes de véhicules génèrent également des recettes indirectes à travers les taxes sur les permis de conduire et les amendes liées à la circulation. En 2023, les amendes ont rapporté 2 milliards d’euros et les taxes sur les permis ont contribué au financement de divers services.

Les assurances automobiles : Un secteur lucratif

L’assurance auto représente un autre levier fiscal. Les compagnies telles que Covea, Matmut, Groupama et Macif participent activement au système en versant 6 milliards d’euros au budget public. Cette composante du secteur automobile est essentielle pour équilibrer les pertes éventuelles dues aux accidents et aux sinistres.

Receipts from different insurance sources

Les cartes grises : Une recette constante mais faible

Les cartes grises, malgré leur importance, ne rapportent que 2 milliards d’euros, bien qu’elles affichent une progression depuis 2000. Les certificats d’immatriculation représentent une source régulée, contribuant à l’encadrement des véhicules sur les routes.

Répartition des reçus par type de taxation

• Taxes sur les cartes grises : 2 milliards d’euros
• Taxe annuelle sur les surfaces de stationnement : 79 millions d’euros

Les péages ajoutent un aspect supplémentaire à la fiscalité liée à l’automobile. En 2023, l’État a perçu 14,7 milliards d’euros grâce aux péages, une somme qui a triplé en moins de 25 ans, renforçant le sentiment d’une fiscalité routière en constante augmentation.

Ce panorama met clairement en évidence l’importance du secteur automobile pour l’État français, affichant des revenus continuellement croissants dans un contexte de fiscalité en évolution. Dans une société où l’automobile reste un pilier du quotidien, les recettes associées font débat, tant en termes de répartition que de justification auprès des usagers.

Maëlys Gauthier

Expert en véhicules électriques et passionnée par l’innovation, je suis spécialisée dans l’univers Tesla depuis plus de cinq ans. À 30 ans, j’accompagne les particuliers et les entreprises dans leur transition vers une mobilité durable, en offrant des conseils sur les modèles, l’autonomie et les infrastructures de recharge. Mon objectif est de rendre l’expérience Tesla accessible et agréable pour tous.