Les recours auprès des assureurs connaissent une expansion significative, surtout en 2024. Face à des refus de prises en charge ou des indemnités jugées insuffisantes, les assurés s’organisent pour défendre leurs droits. Dans un environnement où la médiation et les recours juridiques prennent une place de choix, cet article vise à éclairer les enjeux liés à la montée des contestations d’assurance.
Le Bureau central de tarification : un tremplin pour les assurés
En 2024, le Bureau central de tarification (BCT) a enregistré une augmentation de 20 % de ses sollicitations. Cet organisme, essentiel pour les personnes souhaitant souscrire une assurance auto ou habitation, intervient notamment dans les cas où les assureurs estiment que certains individus représentent un risque trop élevé.
Les secteurs les plus concernés par les recours
La majorité des dossiers reçus par le BCT concerne l’assurance habitation et l’assurance automobile. Parmi 791 cas traités l’année précédente, on retrouve :
- 75 % liés à l’assurance auto et habitation
- 15 % concernant la responsabilité civile médicale
- 10 % pour des assurances liées à la construction et des catastrophes naturelles
Notamment, les réclamations d’assurance habitation portent souvent sur la difficulté pour les syndicats de copropriétés à obtenir une couverture adéquate. Les bâtiments en arrêt de péril, présentant des risques pour les occupants et leurs voisins, sont en première ligne.
Type d’assurance | Pourcentage des dossiers |
---|---|
Assurance habitation | 25% |
Assurance automobile | 60% |
Responsabilité civile et autres | 15% |
Les causes des refus d’assurance
Les raisons qui mènent à des refus de couverture sont multiples. La sinistralité reste la cause principale de résiliation, notamment pour l’assurance automobile. En 2024, 72 % des dossiers concernent des particuliers, avec une répartition comme suit :
- Particuliers : 72 %
- Entreprises de transport : 13 %
- Taxis et VTC : 7 %
- Garages : 6 %
- Agences de location : 2 %
En outre, des problèmes tels que l’alcoolémie et la prise de stupéfiants sont également responsables de refus de couverture. Cette réalité contribue à une prise de conscience croissante des assurés quant à la nécessité de défendre leurs droits.
Comment faire valoir ses droits face à un refus
Pour faire face à un refus d’assurance, plusieurs étapes sont cruciales :
- Analysez le motif du refus.
- Rassemblez tous les documents nécessaires.
- Faire appel auprès du médiateur si nécessaire.
- Consultez AssurRecours pour des conseils adaptés.
- Envisagez de porter l’affaire devant un tribunal si aucune solution n’est trouvée.
Le rôle des organismes tels que JusticeAssurance et RefusAssistance est primordial dans ces démarches.
L’importance de l’accompagnement dans les recours
Les assurés peuvent se sentir dépassés face aux refus d’indemnisation. Ainsi, des plateformes comme Recours Médiateur offrent un soutien précieux. En 2024, la médiation de l’assurance a traité un volume record de dossiers, soulignant l’importance d’une aide spécialisée.
L’évolution du paysage juridique
Les textes législatifs évoluent, renforçant les droits des assurés. Notamment, les nouveaux dispositifs introduits en 2025 promettent de mieux encadrer les pratiques des assureurs :
- Renforcement de l’information des assurés
- Amélioration des délais de traitement des réclamations
- Accueil des recours via des canaux digitaux plus accessibles
Ces mesures visent à transformer la relation entre assurés et assureurs, facilitant l’accès à des indemnisations justes et rapides. Pour plus d’informations sur les tarifs d’assurance en 2025, consultez Ligueil Auto.

Expert en véhicules électriques et passionnée par l’innovation, je suis spécialisée dans l’univers Tesla depuis plus de cinq ans. À 30 ans, j’accompagne les particuliers et les entreprises dans leur transition vers une mobilité durable, en offrant des conseils sur les modèles, l’autonomie et les infrastructures de recharge. Mon objectif est de rendre l’expérience Tesla accessible et agréable pour tous.